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De l’air, de l’eau et des ambitions    

À Lorient La Base, la rentrée a sonné pour Ian Lipinski et le Class40 Crédit Mutuel, qui a largué les amarres pour une sortie studieuse ce mercredi 6 septembre, lançant ainsi le compte à rebours qui mène au départ de la Transat Jacques Vabre, le dimanche 29 octobre prochain. L’équipe va additionner les sorties en mer ces prochains jours, dans des conditions bien agréables pour une reprise. Elle se renforcera dès la semaine prochaine avec le retour d’Antoine Carpentier, le co-skipper de Ian Lipinski pour la prochaine édition de la Route du Café. Les objectifs sont clairs : évaluer les pistes d’amélioration du bord, renouer avec le feeling, retrouver le pied marin, réapprendre à penser à tout, tout le temps, raffermir encore la cohésion du tandem, qui paraît déjà fort solide. 

Le jeudi 21 septembre, le Class40 Crédit Mutuel sera au départ de la 40 Malouine Lamotte, pour se frotter à la concurrence sur deux formats : une course au large en double de 24 heures, puis des parcours côtiers en équipage durant le week-end. « On sera animé par l’envie de se remettre à fond dans le sujet, avec pour objectif de réaliser la plus belle Transat Jacques Vabre possible », assure Ian, tout aussi investi dans l’actualité que dans la préparation de la suite du programme voile de Crédit Mutuel. 


Mus par l’envie de réaliser un second semestre aussi enthousiasmant que le premier, magnifié par une victoire sur le Défi Atlantique et une 2e place sur la CIC Normandy Channel Race, Ian Lipinski et l’équipe ne manquent pas de motivation. Et la forme est au rendez-vous : pilote de planeur, le skipper a bien profité de l’été en se consacrant à ces évasions aériennes qu’il aime tant. « J’ai traversé la France pour aller en Lozère, j’ai fait de beaux vols dans le Massif Central, dont un de 750 kilomètres. Le planeur est proche du bateau : j’y travaille les mêmes prises d’informations constantes sur la machine, l’environnement ; je prends les mêmes décisions sous tension. L’état d’esprit est similaire à ce qu’il se passe en mer, avec les mêmes ambitions tactiques et stratégiques. Sur ce point-là, le planeur est encore plus intense que le bateau. Les sens et l’intellect sont focalisés sur la performance. C’est grâce à cela que le planeur comme le bateau m’offrent des moments où je me sens bien ». 

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