
« La nuit semble moins fraîche qu’hier. Serait-ce déjà l’habitude ? Ou tout simplement le vent qui est descendu d’un cran, rendant la sensation de température plus agréable. En tout cas, on peut souffler un peu : sans être arrêtés, puisque l’on file tout de même aux alentours de 16/17 nœuds, le bateau glisse sans sauter de vague en vague… et ça, c’est pas mal !
On commence à se rapprocher de l’île de Gough, qu’il nous faut laisser à tribord. On ne sait pas vraiment comment prononcer le nom de cette île, alors chacun y va de son interprétation selon son humeur. On est contents de la voir, car nous allons probablement passer assez près d’elle. Ensuite, nous devrons plonger vers le sud pour nous rapprocher au maximum de la limite des 42° sud imposée pour l’étape. En effet, le vent sera plus soutenu dans le sud, de manière assez significative.
Ce passage près de l’île devrait donc nous permettre d’observer cette terre inconnue ! Encore que… je n’ai pas regardé si ce sera de nuit ou de jour ! On se demande d’ailleurs pourquoi on nous impose de laisser cette île à tribord, car sans cela, nous aurions plongé vers le sud plus tôt. Mais Miranda, qui est aux manettes, a sans doute une idée précise là-dessus… on lui fait confiance !
On commence aussi à regarder ce qui nous attend au cap des Aiguilles comme conditions… Et, à la vue du fichier de ce soir, finalement, on va éviter de trop regarder. On consultera plutôt celui de demain, car au premier coup d’œil, on n’a pas trop aimé… À suivre. »
Globe40